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COALICIÓN CORED

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA COALITION CORED.

28 Noviembre 2015 , Escrito por COALICIÓN CORED

COMITÉ DE RESISTENCIA POPULAR-COALICIÓN CORED -
COMITÉ DE RESISTENCIA POPULAR-COALICIÓN CORED -

Pour le bureau de la COALITION CORED PARIS.

Rappelant la situation actuelle de la Guinée équatoriale dont le président Obiang Nguema Mbasogo vient à la COP 21 avec l'idée de normaliser l'affaire des biens mal acquis et de légitimer sa candidature à la Présidence de la Guinée équatoriale pour un 5ème mandat, soit 37 ans de pouvoir.
Communiqué de presse de la CORED rappelant la situation actuelle de la guinée équatoriale (310 personnes assassinées par le régime du dictateur OBIANG NGUEMA MBASOGO, soit 3 fois ce qui s'est passé en FRANCE au BATACLAN).

La revue JEUNE AFRIQUE nous indique que le président Obiang Nguema Mbasogo vient à la COP 21 avec l'idée de normaliser l'affaire des biens mal acquis, en réalité tout le monde sait qu'il veut essayer de légitimer sa candidature à la Présidence de la Guinée équatoriale pour un 5ème mandat, alors qu'il est déjà depuis 37 ans de pouvoir et que la constitution limite à deux mandats l'exercice de la fonction présidentielle.

La CORED qui est l'association des opposants de la Guinée équatoriale en exil rappelle que 250.000 équato-guinéens ont fui ce régime à cause de la dictature du Président OBIANG qui pratique la torture et les assassinats de tous ceux qui peuvent lui barrer la route pour accéder ou se maintenir au pouvoir, car en s'étant programmé dans son esprit "président à vie", il pense ainsi n'avoir jamais de comptes à rendre pour les crimes qu'il a commis et continue de commettre.
Les différentes lois d'amnistie et les tables rondes avec l'opposition qu'il a prétendu mettre en place ne sont que des manœuvres qui ont été déjouées et qui sont destinées à tromper l'opinion internationale.
La Coalition CORED maintien que ce pays à érigé la corruption comme système d'enrichissement de la famille Obiang et de son clan, pendant que 80 pour cent de la population vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars par jour.
La fortune personnelle du seul président Obiang est évaluée par Forbes à 600 millions de dollars... Ce qui correspond à un gain de 50.000 dollars par jour depuis son arrivée au pouvoir.
La Coalition CORED confirme et maintient sa liste de 310 personnes assassinées depuis que le sergent Obiang devenu responsable de prison, puis en responsabilité de l'état est au pouvoir et la CORED attend avec impatience la plainte que devait déposer ce régime criminel contre cette dénonciation, car nos dossiers sont prêts et un cabinet d'avocats constitué à cet effet, la CORED entendant faire indemniser les familles des personnes assassinées ou torturées et qui restent handicapées, par le produit des saisies des biens mal acquis qui seront répartis selon les règles de fonctionnement et de bonne gestion des compagnies d'assurance.
Cette liste a pu être constituée à partir de l'appel fait sur internet - voir le site : http://www.cored.fr.

Roberto Berardi, est un chef d'entreprise qui a survécu à cet enfer, et il raconte comment il a été spolié et ruiné par le vol de son entreprise, par la famille Obiang et comment il a vécu les séances de tortures et surtout comment il a vu mourir sous ses yeux dans la prison équato-guinéenne de Bata des hommes qui étaient à ses côtés. Il a pu ainsi assister impuissant pendant les derniers 6 mois de son incarcération, dans la zone ou il était et ou il y avait 18 personnes, à la mort de 9 personnes qui étaient comme lui prisonniers dans les cellules d'OBIANG, et ce afin de lui démontrer par des tortures extrêmes, qu'il devait signer les documents d'accusation s'il ne voulait pas subir le même sort que ceux que l'on assassinait devant lui.

La torture à mort est pratiquée fréquemment en Guinée équatoriale, non seulement pour permettre au clan Obiang de se maintenir coûte que coûte au pouvoir, mais aussi pour tenter de dissimuler les escroqueries de la famille et notamment de Teodorin OBIANG.

Nous invitons la presse à écouter le témoignage de Roberto Berardi qui raconte comment le fils Obiang qui était son associé dans l'entreprise qu'il avait fondé, à créé des comptes parallèles dans sa société et a acheté à son insu, dans une vente aux enchères aux USA, avec de faux documents et l'argent de son entreprise de BTP, la collection de vêtements de Michael Jackson, y compris le fameux gant, qu'il a fait ensuite exposer en Guinée équatoriale en prétendant que c'était ses liens avec la famille du défunt Michael Jackson qui lui avaient permis d'obtenir cette collection mythique vestimentaire, raison pour laquelle le fils du président aidé en cela par la famille Obiang a fait incarcérer Roberto Berardi pour dissimuler son escroquerie et ce afin que nul ne sache la vérité.
L’homme d’affaires Roberto Berardi a été proche du 2ème Vice-président de la Guinée équatoriale, Teodorin Nguema Obiang Mangue, dont il fut l’associé durant plusieurs années à la tête d’une entreprise de BTP, dénommée Eloba Construction SA, avant qu’il ne le jette en prison. Officiellement pour «malversations », la véritable raison était que Roberto Berardi envisageait de témoigner contre le fils du Chef de l’Etat, poursuivi aux États-Unis dans l’affaire des biens mal-acquis. Libéré à la faveur d’une mobilisation internationale, il a raconté à l'occasion de la conférence de presse de la CORED qui vient d'avoir lieu à Paris son calvaire.
voir le lien : https://www.youtube.com/watch?v=9JxBn3Fxl-c
Cet homme de 49 ans, au visage émacié et à l’allure soignée, ne veut pas passer l’éponge sur les violences qu’il a subies à la prison de Bata où il a été détenu pendant 920 jours, dans des conditions particulièrement difficiles.

Son témoignage vient alimenter l’affaire des biens mal acquis qui vise la famille présidentielle de la Guinée Équatoriale. Car si l’on savait que le fantasque Teodorin brassait beaucoup d’argent et menait grand train, ses méthodes de collecte des fonds n’étaient pas toujours clairement cernées. Roberto Berardi raconte que les entrepreneurs étrangers que la manne pétrolière attire à Malabo et ses environs, sont systématiquement rackettés et servent de prête-noms, parfois à leur insu à Teodorin Obiang, pour faire sortir l’argent du pays.
En ce qui concerne les 310 assassinats, devant les démentis sans preuve du pouvoir Obiang, et les gesticulations de son ministre des droits de l'homme, M. Alfonso Nsue Mokuy qui déclare "nous n'avons rien à cacher", mais qui n'a pas su donner le nombre de prisonniers politiques dans son pays, appuyé dans ses divagations par l'ambassadeur de la Guinée équatoriale Oyono Ndong Mifumu lors de sa ridicule et inutile conférence de presse, il n'a apporté aucun élément probant, ni aucune preuve de ce qu'il affirmait et l'on attend toujours les noms des trois personnes qui sont sur la liste et qui seraient encore vivantes...

voir à ce sujet le site : https://www.youtube.com/watch?v=WAGXaDNWbC8
La mort rôde autour du clan OBIANG pour son maintien au pouvoir, et la preuve nous a été& apportée par Roberto Berardi, l’entrepreneur italien spolié et torturé qui a assisté à des assassinats d' équato-guinéens en prison et qui a apporté son témoignage, preuves à l'appui, le 12 octobre dernier, en prenant part à la conférence de presse organisée à Paris par les dirigeants de la Coalition pour la Restauration d’un État démocratique en Guinée Équatoriale (CORED) et les principaux partis d'opposition en exil, pour dénoncer la situation en matière de droits de l'homme,

voir à ce sujet le site : https://www.youtube.com/watch?v=ePNahZsh-K8
Lors de la visite en FRANCE de Roberto Berardi, on a découvert qu'il était une victime collatérale du volet américain de l’affaire des biens mal-acquis qui ont visé Teodorin Obiang, en France et aux États-Unis.
Son partenariat avec le Vice-président de la Guinée équatoriale a été définitivement rompu le 15 janvier 2013, lorsqu’il a été interpellé par les forces de sécurité du président. Officiellement on l’accuse de « fraude » et de « vol de biens », en lien avec la gestion d’Eloba Construction SA. Il a expliqué qu’il doit en réalité ses ennuis à son refus de couvrir Teodorin Obiang, poursuivi aux États-Unis pour détournement et blanchiment de fonds. A son insu, le deuxième Vice président équato-guinéen a fabriqué plusieurs faux papiers à la fois au nom d’Eloba Construction et en au nom de Roberto Berardi, pour transférer d’importantes sommes d’argent vers les États-Unis. Mais ses achats de biens luxueux et ses dépenses somptuaires ont fini par attirer l’attention des autorités financières américaines.
Au départ, les enquêtes américaines visaient tout autant Roberto que Teodorin Obiang, puisque son nom apparaissait dans plusieurs acquisitions. Mais il a réussi documents à l'appui à prouver la fraude sur son identité, passant du statut de coaccusé à celui de témoin. C’est dans ce contexte, que Teodorin Obiang l’a fait arrêter, pour l’empêcher de témoigner contre lui devant la justice américaine. Quelques mois plus tard, à la suite d’un procès expéditif au cours duquel il a pu voir à l'audience le président du tribunal s'entretenir directement par téléphone avec Teodorin Obiang, Roberto Berardi qui n'a jamais pu voir un avocat, a été condamné finalement à deux ans et quatre mois de prison.
On sait ensuite que Teodorin a fait étouffer l'affaire en versant 30 millions de dollars à la justice américaine, s'il n'avait rien à se reprocher, ou s'il avait été reconnu innocent, il n'aurait rien eu à verser, or sa fortune aux USA est évaluée à 300 millions de dollars par les juges américains (BBC Afrique).

C'est grâce à l'ACAT, (Action Catholique contre Ta torture et la peine de mort), une ONG qui l’a soutenu pendant sa détention, que Roberto Berardi a pu sortir de ce cauchemar, car il a subi de multiples sévices en prison dont il porte encore les traces. « Il a été frappé et torturé d’abord au commissariat de Bata, puis à la prison de Bata. En janvier 2014, il a été maintenu à terre par des gardiens et flagellé. Roberto Berardi était régulièrement enfermé à l’isolement pendant de longues périodes dans des cellules où on tient seulement debout ou accroupi..."
Dans ces conditions, l'état de santé de oberto Berardi s’est rapidement dégradé. Lors d’un déplacement à Bruxelles en avril 2014, le président Teodoro Obiang Nguema a été interpellé sur son cas. Il a alors promis qu’il le gracierait pour «raison humanitaire ». Ce qu’il n'a jamais fait, un mensonge de plus à l'actif de ce président qui dirige son pays d'une main de fer et qui proclame l'amnistie pour faire revenir les opposants pour les assigner ensuite à résidence, les torturer ou les faire assassiner comme ce fut le cas récemment encore pour Bonifacio Nguema Esono Nchama, un opposant qui était depuis 27 ans en exil, attiré au pays par la première dame Constancia Mangue Obiang Nguema avec l'assurance de sa protection particulière on a retrouvé cet opposant historique assassiné quinze jours après... et dont la CORED possède un témoignage sonore dans lequel ses amis lui demandent de ne pas partir au pays, car un piège lui est tendu par le clan OBIANG.

voir le site : https://www.youtube.com/watch?v=GV8UJobsKog

En guinée-équatoriale, il n'y a pas d'autopsie, on enterre les gens à la va-vite, les autopsies sont officiellement proscrites dans le pays... sauf pour dépecer les cadavres et les prélever de certains membres pour des motifs qui échappent à la raison.

Lorsque Roberto Berardi a été libéré le 9 juillet dernier, il avait déjà totalement purgé sa peine et avait même passé près de deux mois supplémentaires en prison, voila ce qu'on appelle en guinée équatoriale la grâce présidentielle, autrement dit, c'est comme les soit disant aministies...

Au moment où le président Obiang Nguema Mbasogo vient en France, pays des droits de l'homme pour la COP21, ces faits doivent être rappelés et dénoncés, raison pour laquelle la CORED vous adresse ce communiqué.

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